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DU CHÂTELÉ
T DE PARIS.
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devant sur la rue d'Argenteuil, et d'autre bout par derrière sur la - Voyrie n, pour laquelle procès est pendant au Parlement. — aô-mars i55o (fol. -72).
3375.  — Guillaume Norry, maître bou­langer à Paris : donation à Claude Louvet, écolier, étudiant en l'Université de Paris, son neveu i des biens échus à Claude de Fresnes, femme du donateur, par le décès d'Antoine de Fresnes et de Michelle Dampont, ses père et mère. — a3 janvier i55o (fol, 272 v°).
3376.   — Jean des Moretz, licencié ès droits, avocat en cours d'église à Paris, demeu­rant rue des Anglais, en la maison à l'en-seigne-du Mouton d'or : donation à Christophe des Moretz, marchand, bourgeois de Paris, son neveu, de vignes et terres au terroir d'Esmans, et renonciation par Christophe des Moretz à la donation à lui précédemment faite par son oncle de l'usufruit de la maison du Mouton d'or.— 9 avril i55o (fol. 273 v°).
3377.  — Jacques Moret, maître jardinier, demeurant à Paris, rue Jean Beausire, et Geneviève Bucher, sa femme : donation mu­tuelle. — 21 avril i55o (fol. 274 v°).
3378. — Philippe Briault, doyen de Saint-Cloud-lez-Paris : donation à Claude Haizon, fille de Dominique Haizon, commis au greffe de la conservation des privilèges apostoliques, sa nièce, d'une maison -au Cloz du Char-donneret-lez-Paris d , donnant d'un bout sm- la grande rue Saint-Médârd, -pour luy ayder à la marier, elle estant venue en-aage.- — 21 avril i55o (fol. 276).
3379.  — Jeanne Messier, veuve de Pierre Galle, laboureur, demeurant à Villeneuve-sous-Danunarlin, et auparavant veuve de Jean Boujault : donation à Pierre Maciot, marchand drapier à Dammartin, et à Françoise Bou­jault, ses gendre et fille, (ren récompense de plusieurs plaisirs, que lesdicts mariez luy ont faictz ji , de sou droit de douaire sur les biens
de Jean Boujault, son premier mari. — 15 avril 1545 (fol. 276 v°).
3380. — Martin Le Camus, avocat en Parlement, et Louise Le Grain : contrat de mariage. Par ce contrat Jean Le Grain, doc­teur régent eu la Faculté de médecine de l'Université de Paris, et Jeanne de Maugarny, père et mère de Louise Le Grain, promettent de donner aux futurs époux une somme de 5,ooo livres tournois, dont 2,000 écus d'or sont versés comptant et serviront, avec 1,000 livres tournois que donne Jean Tous­tain, prêtre, chanoine et archidiacre de Brie en l'église de Paris, à son neveu Martin Le Camus, ir à satisfaire au prest que ledict Le Camus entend, ce jourd'huy, faire au Roy nostre Sire, de trois mil escus soleil, en le pourvoiant de l'office de conseillier en la Court-. Jean Le Grain et Jeanne de Mau­garny s'engagent à payer le surplus de la somme promise avant le jour du mariage et à loger les futurs époux sans rétribution pen­dant cinq ans, dans une maison à Paris, que ledit Le Grain a fait bâtir rue Bourgtibourg, à côté de celle qu'il habite, estimant le loyer à 100 livres tournois par année, et se réser­vant le jardin ; en outre « à habiller leur fille d'abillemens bons, suffisans et honnestes, selon son estat, et emploier ausdictz habitz jusques à la somme de cinq cens livres tournois pour une fois n. De plus, Jean Toustain, oncle de Martin Le Camus, donne pour servir de propre à Louise Le Grain, une maison avec jeu de paume, rue de Champfleury, près la rue Saint-Honoré; il est convenu en outre que Louise Le Grain aura pour son douaire line autre maison à deux corps d'hôtel ; atte­nante à la précédente, et appartenant à Martin Le Camus, par suite de la donation qui lui en a été faite par Jean Toustain, et renon­ciation par Jean Toustain à l'usufruit de ces deux maisons qu'il s'était réservé. Aù bas du contrat se trouve le reçu délivré par Martin Le Camus et Louise Le Grain, devenue sa